Les députés Alain Claeys et Jean Leonetti ont remis au président de la République leur rapport et le projet de loi définissant les conditions de prise en charge de la fin de vie.
Comme d’habitude suivant ce travers bien français, on apporte une mauvaise solution à un faux problème. Le problème posé par une partie grandissante de la population n’est pas celui de la mise en place des mesurettes qui permettront de proposer, si le médecin ne s’y oppose pas, une sédation terminale aux mourants, mais de répondre à une part grandissante de la population favorable à l’euthanasie, voire au suicide assisté. Répondre à ces personnes qui pensent : " Ma vie m'appartient. Elle n'appartient pas plus aux députés, qu’au clergé, aux médecins, ou à quelque groupe de pression que ce soit. Permettre à quelqu’un de m’aider à me donner la mort ou de se substituer à moi si je ne peux le faire moi-même, c’est mon ultime droit, ma dernière liberté et nul ne devrait pouvoir m’en priver au nom d’une morale, d’une éthique quelconques."
Sur ce sujet, comme sur d'autres ( je pense aux votations citoyennes) la Suisse montre le chemin.