la gendarmerie et la force d'inertie

Un syndicat de médecins généralistes demande d'augmenter le coût de la consultation pour les vieux (après 80 balais) de 10 euros, sous prétexte que la consultation durerait plus longtemps: les vieux souffrent de plus de pathologies, ont plus de médicaments, mettent une éternité à se déshabiller!

il y a peu de chance de voir cette demande aboutir puisque c'est la sécu qui devrait payer. Alors je ne vois que deux solutions:

- demander aux mémés de se déshabiller dans la salle d'attente pour gagner du temps
- l'euthanasie, qui ferait réaliser de belles économies

je ne suis pas étonnée
en Allemagne, par exemple les prothèses de hanche sont de moins bonne qualité pour les gens âgés
et il y a des opérations qu'on ne fait plus


heureusement qu'il existe des médecins qui, patients âgés ou jeunes, prennent leur temps et ne travaillent pas à la pièce, si je puis dire


c'est quel peuplade encore ou les gens très âgés partaient tout seul pour ne pas être un poids pour leur clan?

de toute manière les "mouroirs" sont tellement plein de gens âgés qu'on se dit que la descendance n'a pas dû être assurée, je suis ironique là
alors que, peut être bien, j'irai moi aussi dans la forêt, encore mieux qu'un "mouroir"

Chéana, on vit plus vieux, on est donc plus malades lorsqu'on est vieux.

Il y a des maisons de retraite, comme celle ou je travaille, dans lesquelles les résidents sont malades (Alzheimer notamment), Il n'est pas toujours possible de garder chez soi un proche atteint d'Alzheimer et qui demande une surveillance constante.

bien sur, ça je comprends.... (je croyais que tu travaillais dans une école)
mais je parle des autres nombreux autres...
et tu en conviendras, certaines maisons de "retraite" sont de vrais mouroirs, pas assez de personnel et hôpital en attendant la mort

Je ne sais plus chez quel peuple les vieux s'en allaient pour mourir seuls. mais cette histoire est reprise par un auteur japonais

« Narayama » de Shichirô Fukuzawa


L’histoire dont il est question, est celle d’une société dont les lois et les mœurs sont ordonnés à la problématique vitale de la nourriture que la rareté érige en absolu et sur l’autel duquel on sacrifie, avec leur consentement, les anciens qui, devenant inutiles, sont des bouches à nourrir en trop. Parvenue à l’âge de 69 ans, O Rin, la doyenne d’une famille, sait qu’il lui reste, telle est la coutume, un an à vivre avant de faire son ultime pèlerinage à Narayama où elle ira rencontrer le dieu de la montagne en même temps qu’une mort sûre et dont pourtant personne ne parle.
Le rituel de ce pèlerinage exige que le fils et chef de famille porte sur son dos l’ancien, jusqu’à cette tombe à ciel ouvert où, paraît-il, le dieu se laisse voir à ceux qui ont accompli vertueusement leur vie.
Il est dit que l’on a de la chance s’il neige le jour du pèlerinage, on comprend pourquoi : la mort, en haute montagne, un jour de neige de surcroît, ne peut qu’advenir très vite et abréger ainsi les souffrances de ce suicide légalisé et systématisé.

merci Corwin, quelle horreur...
peut ont vraiment parler de suicide alors qu'on n'avait pas vraiment le choix
et quelle horrible dernière année de vie à passer

Et à quand un rabais de tariff lorsque le médecin consultant est un petit c..

Bonne idée.