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 Les Eaux de boisson

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Corwin
Chaman
Chaman
Corwin


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MessageSujet: Les Eaux de boisson   Les Eaux de boisson Icon_minitimeDim 4 Mar - 3:02

Que faut-il boire aujourd'hui, l'eau distribuée au robinet? De l'eau en bouteille? De l'eau filtrée?

Les élements recueillis et exposés ci-dessous ont pour but d'aider à une prise de décision.

Citation :

Source: Agir pour l'Environnement - 16 janvier 2007
Publicité mensongère de Cristaline : une campagne en eau trouble !


Depuis le 8 janvier, la filiale d’eau embouteillée Cristaline a démarré une vaste campagne publicitaire visant à promouvoir l’eau en bouteille plastique en dénigrant la qualité de l’eau du robinet. Cette opération de communication scandaleuse baptisée « Qui prétend que l’eau du robinet a bon goût ne doit pas en boire souvent » tente de réhabiliter la qualité de l’eau en bouteille plastique à l’aide de messages induisant le consommateur en erreur. Une fois n’est pas coutume, cette campagne a réussi le tour de force d’obtenir un avis défavorable du Bureau de Vérification de la Publicité et de passer outre. Agir pour l’environnement, le Centre national d’information indépendante sur les déchets (CNIID) et Résistance à l’Agression Publicitaire (R.A.P.) réclament la suspension immédiate de cette campagne de publicité mensongère.

Agir pour l'Environnement se réserve le droit d’engager un référé heure à heure devant le Tribunal de Grande Instance de Paris afin d’obtenir l’arrêt de ce trouble manifestement illicite né d’informations mensongères pourtant portées à la connaissance de tous.

Alors que l’eau du robinet est parfaitement potable, contrôlée et de qualité comparable à celle des eaux embouteillées, la société Cristaline cherche à paniquer les consommateurs en réduisant l’eau du robinet à des nitrates, plomb et chlore, oubliant de fait sa propre composition rappelée sur les étiquettes de ses bouteilles, qui contient quelques uns de ces composés. L’eau embouteillée Cristaline est connue pour être captée dans les mêmes nappes phréatiques que l’eau du robinet.

Enfin, à l’heure où le prix du baril de pétrole dépasse les 70 dollars, la campagne publicitaire de Cristaline a de quoi choquer les défenseurs de l’environnement et les consommateurs. Tout en prônant une eau « pure » censée rassurer par sa qualité, la société Cristaline participe à l’épuisement du pétrole et au réchauffement climatique, et engendre des tonnes de déchets de bouteilles plastiques… qui pourraient être tout simplement évitées en buvant l’eau du robinet.
Cette campagne publicitaire irresponsable démontre également l'inutilité du BVP, géré par les publicitaires, et la nécessité de son remplacement par un organisme public indépendant, comme le réclame l'Alliance pour la Planète (voir http://www.lalliance.fr/45-Publicite-Et-Environnement)



Citation :


L’Antimoine, un vieux toxique toujours méconnu
Par atctoxicologie, (Association Toxicologie CNAM) lundi 24 juillet 2006
Article original Source:
http://www.uni-heidelberg.de/press/news/news06/2601antime.html


La parution début 2006, d’un article de géochimiste allemands dans Journal of Environmental Monitoring sur la présence en excès d’antimoine dans des eaux minérales européennes (45 marques dont 9 françaises) et canadiennes (15 marques) embouteillées et stockées dans des récipients en plastique de type polyéthylène- téréphtalate (PET) a attiré l’attention sur l’antimoine, qui sous forme de trioxyde est fréquemment utilisé comme catalyseur de polymérisation du PET.
Ces chercheurs ont mis en évidence que lors du stockage d’eaux minérales dans des bouteilles en PET , un plastique dit « alimentaire », le catalyseur, en l’occurrence le trioxyde d’antimoine (Sb2O3) migre et se concentre, proportionnellement au temps de séjour dans ces eaux alimentaires.

Un seul exemple permet d’évaluer l’ampleur du problème. Une eau minérale allemande qui contenait au départ 3,8 ng/l-1 soit 3,8 ppb d’antimoine a vu augmenter son taux d’antimoine jusqu'à 359 ng/l-1 après embouteillage dans un récipient en PET. Cette concentration a atteint 626 ng/l-1 après un stockage de trois mois à température ambiante, ce qui correspond à une augmentation de 190 fois par rapport à la teneur initiale.
Le problème qui se pose est de savoir, s’il y a un réel danger pour les consommateurs des eaux minérales, qui sont en général surtout les enfants en bas âge et les personnes âgées. Il est donc nécessaire de se référer aux normes en vigueur. Pour l’Union européenne, la valeur limite pour la qualité des eaux destinées à la consommation humaine à été fixée en 1998 à 5 µg/l-1 soit 5000 ng/l-1, et ceci pour rester dans des échelles comparables.
Dans le contexte des géochimistes allemands, le taux d’antimoine des eaux naturelles les plus contaminées (626 ng/l-1 en antimoine) est approximativement 12 % plus faible que la norme européenne actuelle. Ceci permet sans ambiguïté de relativiser le réel risque pour la santé de ces boissons. En fait l’impact le plus important de cette recherche a été de montrer qu’il fallait dans une telle étude comparative choisir judicieusement ses échantillons de référence.
……………………………………………………………………………………………….......
Prudents, les géochimistes allemands se contentèrent de signaler dans leur article que le trioxyde d’antimoine est suspecté par l’OMS d’être un cancérogène (groupe 2B du CIRC) .Il est surprenant qu’aucune de ces sources, n’ai mis en avant que depuis la nuit des temps, l’antimoine et en particulier son composé emblématique, l’émétique, est connu pour son action violente sur l’appareil gastro-intestinal : son action puissante et immédiate comme vomitif et diarrhéique au VII e siècle.

………………………………………………………………………………………………
Citation :

D'après les publications du SEDIF

La consommation de matières premières pour la fabrication des bouteilles, l'emballage, l'embouteillage mais aussi les déchets induits, entraînent des conséquences non négligeables sur l'environnement.
Les bouteilles en plastique sont fabriquées avec du pétrole et du gaz naturel, c'est-à-dire des ressources non renouvelables. De plus, les procédés utilisés pour fabriquer les matières plastiques peuvent être à l'origine de graves pollutions et affecter l'environnement et la santé des êtres humains.

La bouteille en plastique, souvent un déchet de plus jeté dans la nature.

II faut compter 100 à 500 ans avant qu'une bouteille en plastique jetée dans la nature se décompose totalement.
Transporter les bouteilles d'eau jusque dans les magasins: un coût de plus pour l'environnement !
Un quart des 89 milliards de litres d'eau mis en bouteille chaque année dans le monde est consommé à l'extérieur de leur pays d'origine (rappelons que la France fait partie des principaux exportateurs). Les émissions de gaz à effet de serre provoquées par le transport des bouteilles d'eau au sein des pays, ou même d'un pays vers un autre, contribuent au problème global du changement climatique, au même titre que tout transport de marchandise.

Une eau stagnante qui nécessite une certaine vigilance.

L'eau en bouteille stockée avant d'être consommée devient une eau stagnante. Or, pour bien conserver la qualité optimale de l'eau en bouteille, il faut: stocker les bouteilles à l'abri de la chaleur et de la lumière, ne pas conserver une bouteille ouverte plus de 48 heures au réfrigérateur, ne pas boire au goulot pour prévenir la prolifération des germes, etc.

Calcaire, chlore et nitrates : halte aux idées reçues !

Le calcaire est un complément quotidien en calcium.
La dureté de l'eau correspond à la quantité de calcium et de magnésium dissoute. Elle dépend de la nature géologique des sols traversés. En Ile-de-France, la dureté moyenne est comprise entre 15° et 20° F, eau moyennement dure, (1 degré français = 10 mg/l de carbonate de calcium).
Une eau dure n'a aucune incidence négative sur la santé, c'est pourquoi aucune norme ne fixe de limite maximale de dureté de l'eau.
A tout âge, le corps a besoin d'un apport conséquent en calcium (1500 mg, pour prévenir la décalcification chez les personnes âgées). L'eau du robinet est donc un moyen simple de compléter l'apport quotidien en calcium.

Le chlore, un inconvénient mineur qui garantit la sécurité de l'eau.

Utilisé à très faible dose comme désinfectant dans le traitement de l'eau potable, le chlore prévient le développement des bactéries dans les réseaux de distribution (pendant son stockage et durant son transport jusqu'au domicile du consommateur), notamment durant la période estivale. C'est pourquoi, une teneur minimale de chlore est nécessaire pour assurer la qualité bactériologique de l'eau distribuée. Celle-ci est généralement limitée à 0,1 mg/I afin d'éviter les odeurs et les saveurs désagréables. Dans le cadre du "plan Vigipirate renforcé" mis en œuvre en 2001, la chloration a été augmentée à 0,2 mg/l.

Moins de nitrates dans l'eau du robinet que dans les fruits et légumes !

La réglementation a fixé une limite de 50 mg/I de nitrates, au-delà de laquelle l'eau n'est pas potable. Cette norme fixée selon le principe de précaution est sensée protèger les nourrissons donc l'ensemble de la population. La dose journalière admissible (DJA) fixée par le Comité Scientifique de l'alimentation humaine de la CEE en 1990 est de 5 mg/kg soit 50 mg pour un enfant de 10 kg.A noter que cette limite est 45 mg/l au Canada!

L'analyse faite sur le contenu des repas en France montre que 20 % des nitrates sont apportés par l'eau et 80 % par les aliments, dont la moitié au moins par les légumes.
Exemples de teneurs en nitrates : 119 mg dans 1 kg de carottes, 343 mg dans 1 kg de jambon, 1 550 mg dans 1 kg d'épinards, 2 716 mg dans 1 kg de radis, 2760 mg dans 1 kg de betteraves.

Le risque nitrate est lié à la faculté de l'organisme humain de transformer les nitrates en nitrites, qui réduisent les capacités de transport de l'oxygène par l'hémoglobine (une substance de globules rouges de sang qui contient du fer). Lorsque l'hémoglobine est oxydée en méthémoglobine, le transport de l'oxygène ne se fait plus. Chez l'adulte, ce risque est très faible car une enzyme réduit la méthémoglobine en hémoglobine. En revanche, cette enzyme n'est pas activée chez le nourrisson et ne devient fonctionnelle que vers quatre mois. Or, les nitrates sont des oxydants de telle sorte qu'ils provoquent une méthémoglobinémie, dite aussi maladie bleue du nourrisson.
Cette valeur de 50 mg/l est aujourd'hui très contestée. D'une part, le fondement scientifique de ce seuil paraît à de nombreux professionnels mal établi. Cette valeur a été fixée à la fin des années 50, puis formellement adoptée par l'OMS en 1962, à la suite de l'analyse des méthémoglobines dans le sang des nourrissons. L'origine suspectée étant l'absorption de nitrates dans le lait et le jus de carotte. Les analyses poursuivies depuis ont montré que c'était moins la présence de nitrates qui était en cause que les conditions de conservation de produits entraînant une prolifération bactérienne favorable à la transformation de nitrates en nitrites.

La deuxième critique porte sur une relative incohérence de la norme. Les apports en nitrates viennent de 70 à 80 % de l'alimentation et de 20 à 30 % de l'eau. Les teneurs en nitrates contenus dans les légumes peuvent atteindre 2, voire 4,5 grammes par kilo (salades, épinards...). Une ou deux feuilles de laitue contient autant de nitrates qu'un litre d'eau. Un végétarien absorbe entre 175 et 195 mg de nitrates par jour... Il y a une certaine incohérence à fixer des normes rigoureuses sur un seul produit qui, de surcroît, ne représente pas la plus grande part de l'exposition.
Si cette contestation paraît argumentée, une remise en cause paraît cependant totalement inopportune, tant pour des raisons scientifiques que politiques.

Sur le terrain scientifique, les inquiétudes ont glissé sur les effets cancérigènes des nitrites. Cette cancérogénicité a pu être mise en évidence de façon expérimentale chez de nombreuses espèces animales. Chez l'homme, malgré de fortes présomptions, les données toxicologiques ne permettent pas de tirer de conclusion définitive.
Sur le terrain politique, il est clair qu'aucune évolution dans le sens d'un desserrement des contraintes n'est envisageable. On observera que l'Union européenne a fixé une valeur guide de 25 mg/l et que ce seuil a été choisi comme limite de potabilité des eaux dans certains pays, notamment la Suisse. La dégradation des ressources liées à l'augmentation des nitrates constitue un point de fixation et a bénéficié d'une très forte médiatisation. « Les nitrates sont devenus, avec le nucléaire, un cheval de bataille politique ». Il y a une incontestable crispation sur le sujet.

Cette crispation justifiée sur le plan environnemental est très probablement excessive sur le plan sanitaire. Il y a incontestablement, une confusion des genres, en faisant jouer aux normes sanitaires un rôle environnemental qui n'est pas le leur. Le Conseil supérieur de l'hygiène publique de France, dans un avis rendu en 1998, a considéré que tout relèvement de cette valeur favoriserait la poursuite de la dégradation des ressources et risquerait de nuire aux efforts entrepris pour réduire la pollution. Il s'agit d'une position de sagesse.
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MessageSujet: Re: Les Eaux de boisson   Les Eaux de boisson Icon_minitimeDim 4 Mar - 3:13

Il me wsemble me souvenir que les eaux de source sont soumises exactement aux même normes de potabilité que l'eau du robinet, ni nplus, ni moins.

les eaux minérales (Cristalline n'est pas concerné dans ce cas) ne sont meme pas soumises à ces normes de potabilité, c'est pour cela que leur usage n'est pas recommandé pour tous et dans n'importe quelles conditions.

Pour avoir une eau d'excellente qualité (très faible minéralité, PH neutre, bonne résistivité... ) et d'un excellent goût si l'eau du robinet ne vous convient pas, il suffit d'installer chez vous un osmoseur inverse.

Le principe de l'osmose est que l'eau passe à travers une membranne très fine qui ne laisse passer que les molécules d'eau (supprimant au passage les bactéries et virus). Une membranne d'osmoseur dure 4 ans, et ça évite bien entendu les déchets inhérents aux bouteilles plastique.
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