Météo-France vient de publier le bilan du printemps 2013.
On se doutait que notre printemps était exceptionnel, maintenant c'est confirmé par l'analyse de Météo-France.
Ce printemps y est qualifié de « particulièrement agité, froid et peu ensoleillé». Il est le plus froid depuis 1987 et l’un des plus pluvieux depuis 1959, les températures ont été de 1,3 degré Celsius en dessous des normales, les précipitations de 30 % supérieures aux moyennes, quant à l’ensoleillement il a été déficitaire de plus de 30 %, par rapport aux normales dans la plupart des régions de l’hexagone. Dans le grand quart nord-est, le soleil a surtout brillé par son absence, à Bâle-Mulhouse (Haut-Rhin), Langres (Haute-Marne), Dijon (Côte-d’Or) et Chambéry (Savoie), le nombre d’heures d’ensoleillement s’est situé aux alentours de 300 alors que les moyennes de saison sont au-dessus des 500.
De nombreux records de froid et de pluviométrie ont été enregistrés. Par exemple, le 13 mars 2013, avec des températures minimales de -10,5 et -11,5 degrés Celsius, les villes de Lille (Nord) et de Saint-Quentin (Aisne) ont battu des records de froid datant respectivement de 1944 et 1933. Au niveau de la pluviométrie, le sud-est, généralement assez sec en cette saison, a subi des épisodes de pluie bien plus longs et bien plus intenses que la normale. Des villes telles que Nîmes et Nice ont connu un jour sur deux de pluie au mois de mars, avec des cumuls quatre à six fois supérieurs aux normales.
Autre record à noter, la réouverture de la station de ski pyrénéenne de Porté-Puymorens, fermée depuis le 1er avril, qui a ouvert quatre pistes lors du premier week-end de juin. Il s’agit d’une première pour les stations des Pyrénées.