Encore un peu de farines ?

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Vers un retour des farines animales en septembre prochain?
Interdites fin 2000, suite à la crise de la vache folle, les farines animales pourraient faire leur retour dans l'alimentation animale. En France, pays historiquement à la pointe de l'interdiction au niveau européen, cette nouvelle tentative européenne de voir ces farines réinvestir le bol alimentaire des animaux d'élevage n'a pas déclenché un non ferme et massif à l'inverse des fois précédentes
Conseil consultatif des ministères de l'agriculture, de la santé et de l'économie, le CNA doit rendre son avis définitif mi-septembre, un document de travail sur son site internet suggère d'ores et déjà une probable autorisation limitée au secteur de l'aquaculture. Dans un second temps, et après une évaluation du ratio bénéfices/risques, ce serait le tour des porcs et des volailles.
Si ce retour des farines animales se faisait, le cannibalisme serait toutefois interdit. Il ne serait donc pas possible de nourrir, par exemple, un cochon avec des protéines de cochon. D'autre part, les farines ne devraient être destinées qu'aux animaux omnivores, donc interdites pour les bovins.

Un retour des farines animales, serait permis par une situation sanitaire déclarée comme maîtrisée, donc à l'absence de risques pour la santé humaine, et à l'intérêt économique de l'opération. Les farines animales qui entraient pour 2 à 3% dans la ration alimentaire des espèces concernées, ont été remplacées par des protéines végétales, essentiellement du soja provenant d'Amérique du Nord.
Les farines animales permettent donc aux filières de l'élevage et de la pêche de tirer un bénéfice de leurs déchets (abats, peaux, graisses …) au lieu de générer un coût pour leur destruction. Une valorisation loin d'être neutre lorsque l'on connaît les proportions non-valorisées par la filière alimentaire (48% du mouton, 46% du bœuf, 38% du porc et 32% des poulets n'étant pas valorisés).

Par ailleurs, pour le CNA, la réintroduction des farines animales pourrait être une réponse aux besoins croissants en protéines pour l'alimentation animale avec même présenter des "avantages environnementaux probables" notamment pour l'aquaculture, où les farines de poissons sont toujours autorisées, poussant à la surexploitation de certaines espèces de poissons dites 'poissons fourrage'.
D'après un article d'Univers Nature

Fermez-leur la porte, ils reviennent par la fenêtre nos apprentis sorciers. Est-ce qu'ils n'ont pas assez fait de conneries comme ça en voulant violer la nature, et recycler les animaux malades, les cadavres pour alimenter les herbivores? Et si on prenait le problème dans le bon sens pour une fois, en réduisant la consommation excessive de protéines et en valorisant toutes les parties des carcasses au lieu de se limiter aux parties nobles.

Exactement.

Si après la vache folle on a le cochon fou ou le saumon fou, il ne faudra pas s'étonner.

et puis le soja, il me semble qu'on a de la place pour en cultiver chez nous. Il s'uffit de l'acheter aux agriculteurs à un prix décent.

Là où on cultive le maïs on peu cultiver du soja qui présente bien des avantages,

Culture bénéfique pour la rotation
Bien intégrée dans les exploitations céréalières
Pas d’engrais azoté sur le soja
30 à 50 unités d’azote économisées sur la fertilisation du maïs qui suit
Exigences en eau plus modérées que celles d’un maïs
Culture économe en intrants: 3 fois moins de traitements que pour le blé et le colza
Très bien adaptée à la conduite biologique
Soja en dérobé : une opportunité à tester
Contexte favorable à la culture
Alimentation humaine et alimentation animale, deux débouchés en plein essor