Info donnée par notre amie Teiwas
Le musée municipal de Bormes-les-Mimosas accueille “Rêves Aborigènes”
Peintures contemporaines des communautés du Désert Central Australien
Du 2 Septembre au 11 Octobre 2009
Musée d’Arts et Histoire, rue Carnot, Bormes-les-Mimosas / Tel : 04.94.71.56.60
Le Réseau Lalan - association culturelle borméo-lavandouraine - organise, en partenariat avec le Musée Arts et Histoire de Bormes-les-Mimosas, l’exposition “Rêves Aborigènes” à la rentrée 2009. Novices comme initiés seront invités à voyager au gré des 47 œuvres exceptionnelles appartenant à deux collectionneurs privés, amoureux du bush australien et résidant à Antibes, Francis Missana et Marc Sordello.
Plus de 60 000 ans d’histoire…
La culture aborigène se révèle être l’une des plus anciennes au monde. Forme d’expression religieuse, cet art célèbre les liens entre l’homme et son environnement, tels qu’ils furent transmis par les esprits ancestraux du Temps du Rêve. Conçues à partir de pigments naturels, de terre glaise ou de matières végétales, ces peintures étaient initialement réalisées lors de cérémonies et rituels sur des parois rocheuses, et de façon éphémère, tracées sur le sable ou à même la peau.
« Notre volonté est de montrer le côté très contemporain de l’Art Aborigène. Des artistes comme Clifford Possum Tjapaltjarri, dont l’œuvre reste classique, se révèlent très modernes. Clin d’œil à l’histoire, il est considéré comme le père du mouvement australien d’Art Aborigène et son approche technique du point n’avait qu’un objectif : dissimuler les secrets » déclare Marc Sordello.
Les visiteurs seront séduits, interpellés, influencés par l’originalité de cette forme d’expression et par l’abstraction qui se dégage du triptyque de Kudditji Kngwarreye, le mouvement traversant l’œuvre de Turkey Tolsen Tjupurrula ou encore la transposition de ce qui se faisait à l’origine sur le corps des femmes dans l’œuvre fluide et vivante de Minnie Pwerle, artiste qui a commencé à peindre à 70 ans et fut dans sa jeunesse maîtresse de cérémonie.
Ils seront également surpris par Kathleen Petyarre dont les peintures sont de véritables cartographies représentant sa terre natale, au travers d’une nuée de petits points identifiant les plaines sablonneuses, les dunes et la végétation, ou célébrant la capacité de résistance des Aborigènes dans un environnement qui leur est hostile.
Dans sa peinture “Rêve de l’incendie du bush”, Ronnie Tjampitjinpa fait quant à lui référence aux longues pistes traversant l’Australie Centrale.
A noter : Ningura Napurrula qui a réalisé certaines peintures ornementales (murs et plafonds) du Musée du Quai Branly sera également à l’honneur.
Parvenu à composer avec les structures et le mode de vie occidental, un nombre croissant d’Aborigènes réussit à conserver un fort enracinement culturel malgré l’héritage du colonialisme… L’art étant devenu pour eux un processus libératoire grâce auquel l’âme conserve une certain intégrité.
Dynamisme & Modernité
L’Art Aborigène a connu de profonds changements durant ces quatre dernières décennies. Nombre d’artistes peignent désormais sur toile ou carton, utilisent de la peinture acrylique et commercialisent leurs œuvres grâce aux Centres d’art. Cette évolution ne remet cependant pas en cause l’authenticité de cet art millénaire qui su préserver ce pourquoi il est né : le partage des chemins de la transmission, de génération en génération, à travers une imagerie sacrée aux formes abstraites et dont seuls les initiés sont habilités à décrypter le langage.
Expression créative
Représentatif, l’Art Aborigène se révèle autour de dessins sémiotiques ou iconographiques du Temps du Rêve. Les toiles, posées au sol, représentent souvent la terre vue du ciel.
Constitution de la collection
Franco-Australien, Marc Sordello émigre en Australie en 1999 et décroche sa maîtrise d’Art Visuel à l’université Western Australia (UWA) de Perth. Avec le soutien du docteur Ian Mac Lean, il s’initie à l’Art Aborigène, établit un grand nombre de contacts et rentre en France en 2005 avec quelques œuvres dont la plus ancienne date de 1989. Ce sont les prémices de la collection. Devenu l’un des experts français en matière d’Art Aborigène, il possède avec son complice - et partenaire associé - Francis Missana, certainement la plus belle collection privée d’œuvres d’Art Aborigène de France.
Horaires d’ouverture
Du 2 au 30 Septembre du Mardi au Samedi : 10h - 12h / 15h - 18h30
Du 1er au 11 Octobre : 10h - 12h / 14h - 17h30
Dimanche : Matin uniquement
Fermé le Lundi
Contact
Ad'hoc Presse
4, rue Duhesme
75018 Paris
Tél. 01 42 23 00 44
Entrée gratuite