Invité Invité
| Sujet: Prévert Mer 23 Juil - 19:57 | |
| JE SUIS COMME JE SUIS
Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j'ai envie de rire Oui je ris aux éclats J'aime celui qui m'aime Est-ce ma faute à moi Si ce n'est pas le même Que j'aime chaque fois Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus Que voulez-vous de moi
Je suis faite pour plaire Et n'y puis rien changer Mes talons sont trop hauts Ma taille trop cambrée Mes seins beaucoup trop dur s Et mes yeux trop cernés Et puis après Qu'est-ce que ça peut vous faire Je suis comme je suis Je plais à qui je plais
Qu'est-ce que ça peut vous faire Ce qui m'est arrivé Oui j'ai aimé quelqu'un Oui quelqu'un m'a aimée Comme les enfants qui s'aiment Simplement savent aimer Aimer aimer... Pourquoi me questionner Je suis là pour vous plaire Et n'y puis rien changer. je ne connaissais pas ce texte et vous ? |
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Cheyenne Ancien
Messages: : 3779 Age : 55 Lieu : Haute Savoie Inscrit le : 07/05/2008
| Sujet: Re: Prévert Mer 23 Juil - 23:40 | |
| Prévert a écrit ça ? Etonnant, j'aurai parié que ces paroles venaient de toi ma tiotte ! | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Prévert Jeu 24 Juil - 0:44 | |
| me comparer à ce grand Jacques tu exagères ma bellotte bon ceci dit, il est vrai que le texte me correspond un peu beaucoup à la folie.................. |
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Cheyenne Ancien
Messages: : 3779 Age : 55 Lieu : Haute Savoie Inscrit le : 07/05/2008
| Sujet: Re: Prévert Jeu 24 Juil - 2:29 | |
| pourtant tu es à sa hauteur ! :Dclin: dans un autre style...certes , mais rien à lui envier ! | |
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Corwin Chaman
Messages: : 14064 Age : 1012 Lieu : En forêt d'Yveline Inscrit le : 09/01/2006
| Sujet: Re: Prévert Mar 7 Oct - 9:57 | |
| Je ne connaissais pas ce texte de Prévert. Il faut dire que ce poète me pose problème car j'adore ou pas. En fait, pour moi, Prévert se résume à 3 poèmes, enfin je crois car il ne m'en vient pas d'autre
Les Feuilles Mortes
Oh! je voudrais tant que tu te souviennes Des jours heureux où nous étions amis En ce temps-là la vie était plus belle, Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui Les feuilles mortes se ramassent à la pelle Tu vois, je n'ai pas oublié... Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Et le vent du nord les emporte Dans la nuit froide de l'oubli. Tu vois, je n'ai pas oublié La chanson que tu me chantais.
REFRAIN: C'est une chanson qui nous ressemble Toi, tu m'aimais et je t'aimais Et nous vivions tous deux ensemble Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais Mais la vie sépare ceux qui s'aiment Tout doucement, sans faire de bruit Et la mer efface sur le sable Les pas des amants désunis.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Mais mon amour silencieux et fidèle Sourit toujours et remercie la vie Je t'aimais tant, tu étais si jolie, Comment veux-tu que je t'oublie? En ce temps-là, la vie était plus belle Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui Tu étais ma plus douce amie Mais je n'ai que faire des regrets Et la chanson que tu chantais Toujours, toujours je l'entendrai!
Les enfants qui s'aiment
Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout Contre les portes de la nuit Et les passants qui passent les désignent du doigt Mais les enfants qui s'aiment Ne sont là pour personne Et c'est seulement leur ombre Qui tremble dans la nuit Excitant la rage des passants Leur rage, leur mépris, leurs rires et leur envie Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit Bien plus haut que le jour Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour
Sables mouvants
Démons et merveilles Vents et marées Au loin déjà la mer s'est retirée Et toi Comme une algue doucement caressée par le vent Dans les sables du lit tu remues en rêvant Démons et merveilles Vents et marées Au loin déjà la mer s'est retirée Mais dans tes yeux entrouverts Deux petites vagues sont restées Démons et merveilles Vents et marées Deux petites vagues pour me noyer.
La force des images : Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout Contre les portes de la nuit . Je prends les deux premiers vers car ils attaquent fort, mais la suite n'est pas en reste. De même , dans sables mouvants: Et toi Comme une algue doucement caressée par le vent Dans les sables du lit tu remues en rêvant. Je reçois ça comme un coup de poing en pleine figure. | |
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